Citoyennes et citoyens de Saint-Marc-sur-Richelieu et de la vallée du Saint-Laurent en alerte

25 avril 2011 - communiqué du Collectif scientifique sur la question du gaz de schiste : L’évaluation environnementale stratégique : Examiner d’abord la pertinence globale de la filière du gaz de schiste

Plutôt que d’envisager de nouvelles activités de forage et de fracturation sous couvert de recherche scientifique et de mettre le bouchon sur des puits qui posent problèmes, le Collectif scientifique sur la question du gaz de schiste au Québec invite le Ministère du Développement Durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP) à faire une étude approfondie des impacts des activités d’« exploration » du gaz de schiste qui ont déjà été effectuées en sol québécois. Voir le communiqué.

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11 novembre 2013

Bonjour chèr(e)s et fidèles abonné(e)s,

Pardonnez la longueur inhabituelle de ce message. Nous croyons qu'elle est justifiée par la nouvelle urgence de notre entreprise de vigilance.

Pour différentes raisons, il y a plusieurs mois que notre mobilisation s'est atténuée et il semblerait que nous ayions baissé un peu la garde :

L'arrivée à un pouvoir « pour le moins chambranlant et hypothétique » du P.Q. et de députés franchement opposés à la fracturation hydraulique,
L'annonce d'un éventuel moratoire sur toute fracturation dans la vallée du Saint-Laurent,
La préparation de la loi sur les mines et l'appropriation (relative) du territoire par les citoyens,
La discrétion des entreprises gazières due au bas rendement économique du gaz naturel,
Les vacances d'été qui se sont prolongées,
L'usure de notre motivation et de notre vigilance collectives,
Et toutes sortes d'autres raisons dont la lassitude n'est pas la moindre.

Heureusement, pendant ce temps, les représentants de nos regroupements citoyens locaux ont continué à se réunir, à travailler d'arrache-pied et à élaborer les stratégies nécessaires à la résistance.

De leur côté cependant les sociétés gazières et pétrolières ont continué leur travail de sape et de lobbying auprès des élu(e)s à Québec et leur offensive publicitaire pour la promotion et la mise en valeur de leurs sources d'énergies archaïques et moyens de transport. Leur stratégie aurait-elle réussi et nous aurait-elle endormis ?

De telle sorte que dernièrement les libéraux et les caquistes ont allègrement bloqué les projets de lois qui nous rassuraient. Le 6 novembre, ils ont refusé le dépôt du projet de loi sur le moratoire sur la fracturation dans la vallée du Saint-Laurent au mépris du principe de précaution en vertu duquel on se doit d'interdire toute activité à risque tant qu'il n'est pas prouvé qu'elle est réellement sans danger. La semaine précédente ils avaient sonné le glas du projet de loi sur les mines qui assurait une certaine protection à nos régions rurales.

Et pendant ce temps, aux É-U, les entreprises gazières continuent à dégrader avec frénésie le territoire rural, à altérer la qualité de vie des habitants par la fracturation intensive des sous-sols ruraux et à acheter le silence des victimes de la détérioration des sources d'eau. Beaucoup des gens de Pensylvanie acceptent ce bruit, cette circulation intensive des camions, cette pollution de leur eau au nom du progrès, de l'accroissement de la richesse (de quelques uns) et de l'insatiable besoin d'énergie... Certaines voix s'élèvent cependant dans cette omerta pour demander aux québécois de ne pas céder à ces mirages de richesse et d'autosuffisance. À ce sujet, il faut revoir les reportages télévisés de Radio-Canada le 6 novembre et les articles du Devoir du 7 novembre.

Que voulons-nous pour nos milieux ruraux et pour notre planète ?

Des émanations gazières qui pollueront notre eau et notre air ?
La disparition et/ou la pollution de millions de litres de notre eau douce ?
Un défilé constant de véhicules lourds sur nos routes de campagne et devant nos maisons ?
La dévaluation et la non assurabilité de nos propriétés ?
Des inondations de lumière et de bruit pour troubler notre vie quotidienne ?
L'accélération du réchauffement climatique annoncé par tous les chercheurs, notamment ceux du GIEC, avec toutes les catastrophes environnementales qui y sont associées ?

Et tout cela au nom de l'enrichissement de quelques uns, au nom de l'épuisement d'une source d'énergie dont nous pourrions nous passer en la remplaçant par des processus naturels de moindre impact sur notre environnement... (hydroélectricité, biométhanisation des déchets, énergie éolienne, énergie solaire...).

Ne devrions-nous pas plutôt participer avec les meilleurs de la planète à la recherche dans le développement des énergies alternatives ? Chez nous, au Québec, notre hydroélectricité nous donne une bonne longueur d'avance dans ce domaine : nous avons un tampon qui nous permet d'amortir la lenteur de ce processus de passage d'un type d'énergie à un autre.

Il faut nous réveiller, sortir de notre engourdissement ! Nous devons continuer à être vigilants et à exercer des pressions sur nos élus provinciaux et municipaux pour que le développement se fasse dans le sens des intérêts supérieurs de l'humanité !

Soyons aux aguets et préparons-nous à répondre en grand nombre aux appels à la mobilisation qui pourraient nous être lancés par nos représentants dans un avenir moins lointain que nous le voudrions!

Merci d'avoir lu jusqu'à la fin.

Le regroupement citoyen "mobilisation gaz de schiste" de Saint-Marc-sur-Richelieu.

À L'AGENDA

MERCI à tous les citoyens qui étaient avec nous le 18 juin pour la grande manifestation à Montréal. Nous étions près de 10 000 pour faire entendre nos trois revendications majeures :

1. un processus d'étude rigoureux, public et transparent

2. un comité d'Évaluation Environnementale Stratégique modifié, représentatif et crédible
3. l'interdiction immédiate de toute nouvelle opération de fracturation jusqu'à nouvel ordre

"C'est à nous de décider, on ne va pas se laisser forer!"

texte complet du communiqué : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/June2011/15/c6392.html

DES DOCUMENTS ET DES OUTILS
(VOIR PLUS BAS)

- Le BAPE et la participation citoyenne

- Le processus politique
- La faiblesse du cadre légal au Québec
- Gaz de schiste et municipalités
- Gaz de schiste et scientifiques
- Les leçons d'ailleurs
- Sécurité
- Les enjeux socio-économiques

- L'eau: une question cruciale!
- Air et gaz à effet de serre
- Les problèmes de l'agriculture et les milieux ruraux
- Le cas de Saint-Marc-sur-Richelieu

- Saint-Marc et la CPTAQ

- Une panoplie de solutions plus intelligentes

- Des outils
- Des liens importants

- Groupes citoyens
- Organismes environnementaux

Mémoire présenté à la Commission sur les enjeux énergétiques

Mémoire présenté à la Commission sur les enjeux énergétiques dans le cadre de la Consultation publique sur les enjeux énergétiques du Québec

Par Pierre Batellier et Lucie Sauvé
en collaboration avec les membres du Comité de pilotage du collectif scientifique sur la question du gaz de schiste au Québec
www.collectif-scientifique-gaz-de-schiste.com

Lisez le dépliant sur les GDS publié par le Regroupement actualisé en juillet 2011

Pour connaître les permis attribués au Québec:

CARTE GÉNÉRALE DES PERMIS AU QUÉBEC (MRNF)

Pour connaître les permis attribués près de chez-vous:

CARTE DES PERMIS AU QUÉBEC (INTERACTIVE)

TOUTES LES CARTES DÉTAILLÉES DES PERMIS PAR RÉGION

CARTE GOOGLE DES PUITS EXISTANTS

CARTE GOOGLE DES COMITÉS DE CITOYENS EXISTANTS

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